MIGRANTS
Été 2015
Blocage de Calais par les forces de l’ordre française, le port et le tunnel sous la Manche. Le camp du Basroch à Grande-Synthe passe de 190 à 2 800 réfugiés.
Hiver 2015
Entre 2 000 à 3 000 réfugiés, hommes, femmes, enfants et nourrissons, des Kurdes syriens, iraniens ou irakiens passent cet hiver glacial dans la boue l’eau et sous des tentes de fortunes. Selon Médecins sans Frontières les conditions de vie y sont pires que dans la jungle de Calais. Insoutenable !
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Le camp du Basroch – Printemps 2016. copyright. B.Jaud |
Avril 2016
Damien Carême n’en peut plus. Il décide d’ouvrir avec l’aide de Médecins sans Frontières le camp de la Linière aux normes internationales. Tenter de redonner un peu de dignité à ces réfugiés, un lieu pour se poser, réfléchir avant de repartir car c’est ce que tous les réfugiés ont en tête ici : Partir pour l’Angleterre. Avec ma « boite à savon » appareil photo, je capture ces images. Rien d’exceptionnel, juste un témoignage du temps qui passera.
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Le camp de la Linière – Printemps 2016. copyright. B.Jaud |
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Le camp de la Linière – Avril 2016.copyright. B.Jaud |
Et puis ces enfants retrouvés mois après mois perchés sur la butte comme pour échapper à la vie du camp où les passeurs mènent un jeu diabolique pendant que des associations, toutes extraordinaires, des bénévoles ne comptant pas leurs efforts, la municipalité de Grande-Synthe et l’état organisent ensemble la vie du camp de la Linière.
ENVIRONNEMENT
Grande-Synthe. La Digue du Braeck me fascine dès le début. Je ne me lasserai pas de photographier et filmer la démesure de cette construction en béton, conçue pour accueillir l’industrie du futur au début des 30 glorieuses.
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Digue du Braeck. Printemps 2016.copyright. B.Jaud |