Damien Carême
Son dynamisme sans faille, Grande-Synthe le doit à Damien Carême, un maire hors du commun. Humaniste engagé, farouche militant de l’écologie, il multiplie les initiatives environnementales et sociales dans sa ville depuis 2001. Sa priorité : redonner de la dignité aux hommes. Son engagement concerne tous ceux qui vivent à Grande-Synthe, habitants comme migrants. 30% des habitants de Grande-Synthe vivent sous le seuil de pauvreté. Depuis des années, Damien Carême déborde d’imagination pour améliorer leur quotidien. Et il ne s’arrête pas là, ne supportant plus de voir ceux qui dormaient dans la boue aux abords de sa ville, il créé en mars 2016, le camp de La Linière, premier lieu d’accueil humanitaire français de migrants, ce qui lui a valu d’être surnommé “le maire des migrants” par la presse.
La compagnie des Mers du Nord
Après plus de 4 000 représentations, du Théâtre National de l’Odéon au Cirque Jean Richard, Brigitte Mounier s’installe en 1994 sur la Côte d’ Opale. Elle y crée la Compagnie des Mers du Nord en 1996 où elle met en scène et joue un répertoire d’auteurs contemporains. Parallèlement, en 2004, c’est la naissance du «Manifeste, Rassemblement international pour un théâtre motivé». Ce festival de spectacle vivant et d’éducation artistique s’organise dans une démarche militante autant qu’artistique et rassemble chaque été, à Grande-Synthe et sur la côte d’Opale, des artistes internationaux venus s’exprimer au plus près de la population. La Compagnie s’investit par ailleurs dans une mission de formation des publics avec des actions pédagogiques et artistiques dans les établissements scolaires et les structures culturelles locales.
Les comédiens
Leur histoire familiale a traversé les frontières. Un arbre généalogique qui s’étend, au Sud, à l’Est, qui traverse les mers. Leurs parents sont venus du Maghreb, de Pologne, d’Espagne ou d’Italie, de Madagascar ou des Comores ou alors sont issus des gens du voyage. Ils sont Français. Ils s’appellent Youmni Aboudou, Caroline Desmet, Lison Graszk, Nina Lachery, Mehdi Laidouni et Brigitte Mounier. Ils ont en eux l’espoir d’un monde meilleur, plus juste, plus joyeux.
Emmaüs Grande-Synthe
« VIENS M’AIDER À AIDER »
Depuis 1999, la communauté Emmaüs de Grande-Synthe vit au rythme des exilés de passage voulant se rendre en Angleterre.
Outre les activités traditionnelles de la communauté, les compagnons, bénévoles et salarié-es assurent dans les jungles et les camps la distribution de repas et le don d’équipements de première nécessité (vêtements/couvertures/tentes/casseroles/kit d’hygiène…).
À partir de juillet 2014, pour faire face aux arrivées en nombre à Calais, la communauté a lancé un appel à l’ensemble du mouvement sur le principe cher à l’abbé Pierre du « viens m’aider à aider » .
À ce jour, ce sont plus de 155 convois solidaires en provenance de toutes les structures Emmaüs de France et d’Europe qui ont soutenu et soutiennent la communauté Grande-Synthe avec du matériel, du temps, des bras et de l’énergie militante. .
La Forêt qui se mange
L’association la Forêt qui se mange a décidé de planter une forêt comestible à Grande Synthe sur un terrain de 5300 m2 que la ville met à sa disposition. Ce projet a démarré en janvier 2017 et l’association est active depuis fin mars. L’idée est de rendre l’alimentation bio accessible au plus grand nombre et de montrer que tout à chacun peut faire pousser des fruits et des légumes de façon simple sans impact négatif pour notre environnement.
Gynécologie sans frontières
GSF se donne pour objectif principal, dans le cadre de la promotion globale de la femme dans la société, de favoriser l’accès à la santé de toutes les femmes en intervenant spécifiquement lors de situations de pathologie gynécologique ou obstétrique dans des pays ou des secteurs où les infrastructures sont insatisfaisantes, insuffisantes ou inaccessibles.
Le RECHO
Le RECHO, « REfuge. CHaleur. Optimisme ». L’association se déplace à bord d’un food-truck sur les routes d’Europe dans les camps de réfugiés afin de cuisiner pour eux et avec eux en partenariat avec des associations locales.
SALAM
SALAM, « Soutenons, Aidons, Luttons, Agissons pour les Migrants et les pays en difficulté » : fin novembre 2002, le gouvernement ordonne la fermeture du centre de la Croix Rouge qui accueillait les migrants à Sangatte. Des bénévoles se rassemblent alors pour organiser des distributions de nourriture et de vêtements et décident de fonder l’association SALAM. Aujourd’hui, SALAM est une association forte de plus de 300 adhérents, présente dans le Calaisis et le Dunkerquois.